Réservations:
à partir du 3 novembre tarif plein : 13 € étudiants, - de 18ans, demandeurs d'emploi : 6.50€ |
Mardi 10 novembre 20h30 (Suisse) |
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La presse : |
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Diplômé de l'école de jazz de Berne, Colin Vallon est un jeune pianiste au style déjà fruité et qui possède un sens de la composition instruit par le jazz (John Coltrane, Bill Evans, Thelonious Monk), le rock (Metallica, The Cranberries), le chant suprême (Jacques Brel, Björk) et l'invention artistique pionnière (Marcel Duchamp, Jean Tinguely, John Cage). Ailleurs, son deuxième album, si justement nommé, s'ouvre sur Le Paradis Perdu, titre puissamment évocateur. Il nous indique le pays lointain (André Breton), cette contrée du rêve victorieux. Il nous dit le goût de l'infini que Baudelaire a transmis aux marcheurs désireux d'envol. Il nous parle de John Milton. Et c'est sur un bruissement pareil à une musique de gamelan que nous embarquons en exploration. Car Colin Vallon visite toutes les possibilités de l'univers percussif. Et nous glissons volontiers le long de ses lignes mélodiques qui intercalent des tourbillons sonores et la lente déambulation d'un piano extatique.Cheminement dans un paysage allusif où les couleurs s'entendent : séquences harmoniques répétitives, cycles à la manière d'une roue bricolée par Tinguely et que l'eau rend audible, crissements aussitôt chuintés, vrombissements surplombés par une chamade de notes aiguës. Jazz ouvert à des excursions vers le rock, le trio reprend Zombie (Dolores O'Riordan - Noel Hogan) en poussant la sérénade-révolte vers son but qui est de rendre tangible l'insupportable hourvari des guerres. Merveille d'invention et de subilité, Ailleurs est une oeuvre aussi séditieuse que la recherche du bonheur peut l'être lorsqu'elle exige la réunion des contraires, la conciliation de toutes les musiques, savante et populaire, édénique et lucifériennes. |
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