Réservations:

Gillet Musique

03 24 33 05 27

à partir du 3 novembre

tarif plein : 13 €

adhérents CAJ : 10€

étudiants, - de 18ans, demandeurs d'emploi : 6.50€

Mardi 10 novembre

20h30

Auditorium ENMD

CHARLEVILLE-MEZIERES


Colin Vallon Trio

(Suisse)


Colin Vallon :
piano
Pat Moret :
contrebasse
Samuel Rohrer:
batterie



 

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écoutez Colin Vallon sur Myspace

 


photo Betz Segev



Ces trois musiciens se démarquent par une conscience collective du son. Trois voix individuelles ; le piano tendre et sauvage de Colin Vallon, la contrebasse puissante et épurée de Patrice Moret et la batterie vif-argent de Samuel Rohrer se fondent en un son unique. Ce groupe est tout sauf un trio de jazz bien élevé. Ces trois improvisateurs brisent et recréent les formes de leurs chansons faussement naïves, associent les contraires, se laissent parfois emporter par l’émotion brute et laissent éclore une poésie fragile, bien loin des pirouettes virtuoses et autres numéros de cirque. Ce sont, en d’autres termes, de véritables musiciens de jazz…

Jouant sur des registres d’énergie très contrastés, les compositions de Colin Vallon, qui forment l’intégralité du répertoire du Colin Vallon trio, ont un caractère très personnel et riche d’émotions.
Avec une forme souvent minimaliste qui laisse un grand espace à l’improvisation et à l’interprétation, chacune d’elle décrit une ambiance particulière, un sentiment profond, à la manière des haïkus de la poésie japonaise.


Biographie Colin Vallon

photo Paola Busca

Né le 17 novembre 1980 à Lausanne. Il passe son enfance à Yverdon et après deux ans d'étude classique, il étudie le jazz à l'âge de quatorze ans avec Marc Ueter. A 18 ans il entre à la Swiss Jazz School à Berne où il suit les cours de Silvano Bazan, William Evans, Manuel Bärtsch et Bert Joris.


Il fonde le Colin Vallon trio en 1999 qui très vite se produit dans toute la Suisse et en Europe. En 2004, « Les Ombres » le premier disque du trio sur le label Unit Records. En 2005, le trio accompagne le guitariste new-yorkais Kurt Rosenwinkel dans le cadre du Festival Swiss Diagonales. « Ailleurs » le deuxième disque paraît en 2007 sur le label avant-gardiste HatHut Records.

Il a gagné plusieurs prix et concours (Friedl-Wald Stiftung, 3e Montreux Jazz Festival piano competition, 1e prix Nescafé Let's Jazz Together) et a reçu une commande de composition de Pro Helvetia pour son nouveaux quintet Colin Vallon cinq, avec entre autres le trompettiste Erik Truffaz. En 2008, il est le lauréat du prix de la fondation Nico Kaufmann et en 2009 le Colin Vallon trio est pris dans le programme de soutien prioritaire au jazz de Pro Helvetia.

Il s'est produit aux festivals de Jazz de Montreux, Cully, Schaffhouse, Bern, Bâle, Strasbourg, Cannes et Dubaï. Nombreuses tournées en Suisse, Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, Slovaquie, Slovénie, Tunisie, Afrique du Sud, …

Il tourne avec de nombreux groupes tel que : Elina Duni Quartet, Lisette Spinnler « Siawaloma », Sascha Schönhaus Express, « Contreband », Nicolas Masson « Parallels », Ann Malcolm quartet, Fabian Gisler « Backyard Poets », Nils Wogram « Lush », …

Il a entre autres joué avec Adrian Mears, Norbert Pfammatter, John Schröder, Steffen Schorn, Tyshawn Sorey, Dejan Terzic, Matthieu Michel, Dré Pallemaerts, Andy Scherrer, Tom Harrell, Kenny Wheeler…

 

 




La presse :
 


Unit Records 2005

 


Hat Hut Records 2007

Diplômé de l'école de jazz de Berne, Colin Vallon est un jeune pianiste au style déjà fruité et qui possède un sens de la composition instruit par le jazz (John Coltrane, Bill Evans, Thelonious Monk), le rock (Metallica, The Cranberries), le chant suprême (Jacques Brel, Björk) et l'invention artistique pionnière (Marcel Duchamp, Jean Tinguely, John Cage). Ailleurs, son deuxième album, si justement nommé, s'ouvre sur Le Paradis Perdu, titre puissamment évocateur. Il nous indique le pays lointain (André Breton), cette contrée du rêve victorieux. Il nous dit le goût de l'infini que Baudelaire a transmis aux marcheurs désireux d'envol. Il nous parle de John Milton. Et c'est sur un bruissement pareil à une musique de gamelan que nous embarquons en exploration. Car Colin Vallon visite toutes les possibilités de l'univers percussif. Et nous glissons volontiers le long de ses lignes mélodiques qui intercalent des tourbillons sonores et la lente déambulation d'un piano extatique.Cheminement dans un paysage allusif où les couleurs s'entendent : séquences harmoniques répétitives, cycles à la manière d'une roue bricolée par Tinguely et que l'eau rend audible, crissements aussitôt chuintés, vrombissements surplombés par une chamade de notes aiguës. Jazz ouvert à des excursions vers le rock, le trio reprend Zombie (Dolores O'Riordan - Noel Hogan) en poussant la sérénade-révolte vers son but qui est de rendre tangible l'insupportable hourvari des guerres. Merveille d'invention et de subilité, Ailleurs est une oeuvre aussi séditieuse que la recherche du bonheur peut l'être lorsqu'elle exige la réunion des contraires, la conciliation de toutes les musiques, savante et populaire, édénique et lucifériennes.  
Guy Darol, 2007

 

Jazzman

Ce premier disque en leader devrait valoir au pianiste romand d'être considéré comme le plus passionnant espoir de la scène suisse actuelle. 
Alex Dutilh Jazzman 2006

“II se passe à I' évidence de belles choses chez les pianistes de I'autre côté des Alpes. A côté de Malcolm Braff (avec qui joue d'ailleurs Ie superbe batteur Samuel Rohrer) et de Nik Bärtsch récemment entendu chez ECM, Colin Vallon fait partie de la même mouvance. Celle d'une génération qui succède à Svensson et dont la culture va de The Cure à Björk. Comme eux, Colin Vallon recherche les espaces et les colorise. Qu'il joue avec les sons du piano préparé ou d'une machinerie deglinguée (Robots), qu'il sonne comme un piano désaccordé (Souris), qu'il joue avec les rythmiques impaires (Trendke Todorke) ou qu'il déstructure Ie binaire (Zombie), Ie trio se fait expressionniste sans priver l'auditeur de son pouvoir d'imaginaire, évitant les clichés du minimalisme. les interventions de Pat Moret sont remarquables et l'on découvre un bassiste exceptionnel évoquant parfois Charlie Haden. "
Jean-Marc Gelin Jazzman 2007


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